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Femmes et chute de cheveux : briser le tabou, retrouver l’équilibre

Lorsqu’on évoque la chute de cheveux, on pense souvent aux hommes. Pourtant, ce phénomène touche aussi de nombreuses femmes, parfois dès l’adolescence, plus fréquemment à l’âge adulte. Trop longtemps ignorée ou banalisée, la perte de cheveux au féminin mérite une attention sérieuse, car elle peut être à l’origine de mal-être ou de baisse de confiance.

Perte capillaire : ce qu’il faut comprendre

Perdre des cheveux au quotidien est un phénomène tout à fait naturel : chaque jour, entre 50 et 100 cheveux tombent, remplacés progressivement par de nouveaux. Ce renouvellement constant fait partie du cycle capillaire, qui comprend trois phases principales : la phase de croissance (anagène), la phase de transition (catagène) et la phase de chute (télogène). Ainsi, observer quelques cheveux sur sa brosse ou dans la douche ne doit pas inquiéter.

En revanche, lorsque la chute devient plus importante, qu’elle dure dans le temps ou qu’elle se localise sur certaines zones du cuir chevelu (tempes, sommet du crâne, raie centrale), il est essentiel de ne pas la négliger. Ces signes peuvent traduire un déséquilibre hormonal, un stress important, une carence nutritionnelle ou encore une affection du cuir chevelu.

Alopécie : différentes formes, différentes origines

Le terme alopécie regroupe tous les types de chute anormale des cheveux. Elle peut être diffuse ou concentrée, temporaire ou durable, selon sa cause.

  • L’alopécie androgénétique, d’origine hormonale, est la plus fréquente. Chez la femme, elle se manifeste par un amincissement progressif de la chevelure au sommet du crâne.
  • La pelade, quant à elle, est une affection auto-immune provoquant des plaques circulaires sans cheveux.
  • Il existe aussi des formes passagères, déclenchées par des facteurs ponctuels : accouchement, choc émotionnel, opération, période de stress…

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Chute de cheveux et ménopause : un cap hormonal à gérer

Avec la ménopause, de nombreuses femmes constatent une perte de densité capillaire. Ce phénomène s’explique par la baisse des œstrogènes, qui jouent un rôle protecteur pour le cuir chevelu. En parallèle, la testostérone, normalement contrebalancée par les œstrogènes, devient plus dominante, ce qui peut entraîner une miniaturisation des follicules pileux.

Le résultat ? Des cheveux plus fins, plus fragiles, et une perte de volume, surtout sur le dessus de la tête. Une prise en charge globale — alimentation, soins, et éventuellement traitements hormonaux — peut aider à ralentir cette chute spécifique à cette période de la vie.

Pourquoi les femmes perdent-elles leurs cheveux ?

Les causes sont variées, et souvent combinées :

  • Changements hormonaux : grossesse, ménopause, variations de cycle
  • Stress chronique et fatigue : qui affectent la vascularisation du cuir chevelu
  • Carences nutritionnelles : manque de fer, zinc, vitamine D, silicium…
  • Médicaments : chimiothérapies, anticoagulants, traitements hormonaux
  • Affections dermatologiques : psoriasis, lupus, dermites

Prévention et premiers gestes à adopter

Certaines habitudes peuvent limiter les risques ou ralentir la chute :

  • Évitez les coiffures trop tendues, les brushings trop fréquents, les produits agressifs
  • Massez régulièrement le cuir chevelu pour stimuler la circulation sanguine
  • Adoptez une alimentation riche en nutriments bénéfiques pour le cheveu
  • Gérez le stress grâce à des techniques douces : méditation, activité physique modérée, sophrologie…

Des solutions naturelles pour la perte des cheveux

Les produits anti-chute sont nombreux sur le marché :

  • Shampoings renforçateurs, lotions stimulantes à base de plantes ou d’actifs dermatologiques
  • Compléments alimentaires riches en biotine, zinc, fer ou acides aminés soufrés

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Si la chute persiste malgré les soins, il peut être nécessairel de consulter un spécialiste.

Parmi les références dans ce domaine, le Centre Clauderer, situé dans le 1ᵉʳ arrondissement de Paris, est reconnu pour son expertise. Il propose une approche personnalisée et des traitements capillaires d’origine naturelle, adaptés aux différents types d’alopécie.

Perdre ces cheveux : ce n’est pas une fatalité !

La perte de cheveux chez la femme n’a rien de rare. Elle touche une part importante de la population à un moment ou un autre de la vie. Avec un accompagnement adapté — naturel, cosmétique ou médical — il est possible de stabiliser, voire d’inverser le processus.

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