Jardin / Nature
 

Analyses et études du risque foudre : pourquoi et pour qui ?

Un petit rappel du contexte juridique :

Concernant les ERP 

Un arrêté le 24 septembre 2009 stipule que les installations extérieures de protection contre la foudre (paratonnerres), doivent être contrôlées afin de vérifier le bon état et la conformité des dispositifs.

Concernant les ICPE 

Un arrêté ministériel le 4 octobre 2010, ensuite modifié et complété par un second arrêté le 19 juillet 2011, stipule cette fois-ci de nouvelles normes de sécurité relatives à la foudre et corrige par la même occasion d’anciennes normes défaillantes pour les mettre à jour. 

Certaines obligations sont alors définies  :

•   Une analyse du risque  (ARF)

•   Une étude technique  (ET)

L’arrêté précise que toutes ces procédures doivent être effectuées par des professionnels « reconnus comme étant compétents d’après un organisme indépendant et selon un référentiel approuvé par le ministre chargé des installations classées. »

Il importe donc désormais de faire appel à un bureau d’étude comme celui-ci afin que les procédures puissent être réalisées en bonne et due forme.

Que doivent déterminer ces différentes procédures ?

Concernant l’analyse du risque  (ARF) 

L’objectif de l’analyse de risque est de déterminer la pertinence de l’installation d’un paratonnerre en analysant le risque potentiel que la foudre pourrait causer comme dommages afin de déduire si il est nécessaire ou non d’investir dans un de ces dispositifs de protection.

Lisez aussi :  Utiliser correctement le compost dans le jardin

Pour cela, trois types de dommages sont pris en compte :

  • Les dommages potentiels de l’électromagnétisme sur les réseaux
  • Les dommages potentiels sur les humains
  • Les dommages potentiels sur les bâtiments (incendies, détériorations…)

L’analyse aura également pour but de déterminer le niveau de protection adapté pour les sites où la nécessité de les sécuriser aura été démontrée. 

Concernant l’étude technique

L’étude technique se base sur les conclusions de l’analyse du risque foudre pour définir les mesures de prévention à mettre en place.

Elle détermine aussi la fiabilité des protections déjà existantes au travers de diverses vérifications qui doivent être consignées dans un compte-rendu.

 Au travers de cette procédure, une notice de vérification et de maintenance est rédigée. Celle-ci comprend notamment :

  • Une liste de dispositifs de protection recommandés ou exigés
  • Une liste de mesures de prévention recommandés ou exigés

 Les certificats de qualifications délivrés :

 Suite à l’arrêté précité, deux qualifications sont reconnus par le Ministère de l’environnement :

La certification QUALIFOUDRE

La certification QUALIFOUDRE est délivrée par l’INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques).

Cette qualification est attribuée pour trois ans et elles concerne différentes activités comme :

  • La fabrication de systèmes de protection contre la foudre
  • L’installation de paratonnerres et de parafoudres
  • L’Analyse du risque foudre (ARF)
  • L’Étude technique (ET)
  • Les vérifications simplifiées et complètes

 La certification assure par ailleurs que l’organisme certifié :

  • Se conforme aux exigences en vigueur
  • Qu’il applique les bonnes pratiques qui sont préconisées 

La Foudre Contrôle Certification  (F2C)

La Foudre Contrôle Certification (F2C) est une certification proposée par la COPREC (confédération des organismes indépendants tierce partie de prévention de contrôle et d’inspection).

Lisez aussi :  Réserve écologique des Barails : tout savoir

Cette qualification-ci est valable cinq ans et elle concerne seulement :

  • L’Analyse du risque foudre (ARF)
  • L’Étude technique (ET)
  • Les vérifications simplifiées et complètes

Sur le même sujet :

Ajouter un commentaire