Obtenir un label RSE : les étapes concrètes pour structurer sa démarche responsable
Démarche RSE : ancrer les valeurs responsables au cœur de votre entreprise
Au fil des saisons, les entreprises sensitives à leur environnement s’interrogent sur la meilleure manière de faire éclore une stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) authentique. C’est un chemin inspiré par la recherche d’harmonie avec l’humain et la nature, loin des discours figés. La RSE n’est pas une mode passagère : aujourd’hui, près de 64 % des structures de plus de 50 salariés reconnaissent l’importance de cette démarche, d’après l’INSEE. Mais poser la première pierre exige un équilibre subtil entre intention sincère et organisation concrète.
Au cœur de la RSE, il s’agit d’adapter les valeurs de votre structure à des gestes quotidiens, qui ont du sens pour l’équipe tout entière – du collaborateur clé jusqu’au fournisseur local. Les labels tels qu’EcoVadis, AFNOR – Engagé RSE ou encore B Corp servent de points cardinaux, guidant les entreprises qui désirent inscrire leurs pas dans la durée. Pourtant, la norme ISO 26000, bien connue, n’impose pas la perfection : elle éclaire l’itinéraire, laissant à chacun la liberté de cultiver ses propres fruits.
- Définir la vision et les valeurs fondatrices, recueillies comme on rassemble des graines pour un jardin collectif.
- Écouter les attentes des partenaires, semer le dialogue et l’écoute.
- Identifier ses priorités, avec clarté et bienveillance pour ne pas s’éparpiller dans le vent.
- Désigner un porteur de projet engagé ou composer un cercle de « jardiniers RSE » dans l’équipe.
- Choisir les outils et référentiels adaptés, tel un habitat bio-inspiré s’ajustant aux terres locales.
| Élément clé | Rôle dans la démarche RSE |
|---|---|
| Responsable ou comité RSE | Pilote la stratégie, garantit le suivi et encourage l’émulation interne. |
| Dialogue avec les parties prenantes | Recueille attentes, doutes, critiques pour bâtir sur du vrai. |
| Choix des référentiels (ISO 26000, B Corp…) | Donne une structure et valorise les efforts au fil du temps. |
| Communication des avancées | Favorise la transparence, rassure et motive l’ensemble de l’écosystème. |
Ce cadrage initial ressemble à la préparation d’un sol fertile avant la plantation : sans lui, aucune graine de responsabilité n’a la force de s’enraciner durablement. Prendre le temps de construire cette base démontre une vraie maturité et évite de céder aux sirènes du greenwashing à la mode.

La rencontre entre valeurs et actions
L’élan ne suffit pas : organiser des ateliers collaboratifs, inviter les salariés à exprimer leurs idées, intégrer les parties prenantes dans les décisions, tout cela rend la RSE vivante. Ce tissage de relations crée un impact réel, visible sur la qualité de vie au travail. Autrement dit, la politique RSE ne doit pas reposer uniquement sur des mots, mais sur des preuves concrètes et partagées ; un peu comme ces artisans du bois d’Angers qui font de la récupération de matériaux une seconde nature, transformant chaque morceau en objet utile ou décoratif.
- Organiser une journée découverte avec un artisan du bois à Angers pour éveiller la conscience à l’écoconception.
- Adopter des solutions écologiques pour la toiture de l’entreprise, favorisant l’isolation naturelle.
- Prioriser des achats en circuit court ou issus du commerce équitable (ex : Fairtrade/Max Havelaar).
L’implication sincère, la clarté de la vision et la mise en mouvement structurent un terreau propice où peut émerger, au fil des années, une véritable culture d’engagement durable.
Structurer et formaliser sa stratégie RSE pour obtenir un label sérieux
Au-delà de l’intention, le monde de l’entreprise demande la structuration d’une démarche précise, presque artisanale dans son approche. Un label RSE n’est pas un trophée à obtenir à la légère : c’est une promesse de cohérence entre les engagements affichés et les gestes accomplis, jour après jour. C’est dans cette perspective qu’apparaît toute l’importance de bâtir un plan solide, documenté, évolutif.
La formalisation commence par la rédaction d’une politique interne claire. Ce document, bien plus qu’un simple texte, regroupe des engagements tangibles : consommation d’eau ou d’énergie, gestion des déchets, achats responsables. Il s’agit souvent d’intégrer des consignes sur la sécurité au travail ou la mobilité douce, en veillant à impliquer tous les acteurs concernés. La loi impose même à certaines entreprises – celles de plus de 500 salariés – de publier un bilan environnemental chaque année, témoignant de leurs progrès concrets.
| Objectif formalisé | Exemple d’indicateur | Délai prévu |
|---|---|---|
| Réduire les émissions de CO2 | -10 % par an | 2025 |
| Améliorer la santé et la sécurité au travail (SST) | Accidents du travail divisés par deux | 2 ans |
| Adopter des achats responsables | 70 % des fournisseurs locaux labellisés | 18 mois |
- Évaluer les ressources disponibles, tant humaines que matérielles.
- Mettre en place une politique d’achat favorisant les produits locaux, ou labelisés solutions écologiques.
- Encourager la diversité à tous les niveaux, en s’inspirant du LABEL diversité de l’État.
- Inscrire la politique dans un calendrier de révision régulière, pour favoriser l’amélioration continue.
Le plan d’action RSE fonctionne alors telle une feuille de route, que les équipes peuvent consulter et enrichir à tout moment. Cette méthode laisse la place à l’expérimentation et à l’évolution, reprenant le cycle naturel des saisons où chaque récolte nourrit la suivante.
L’importance de l’inventaire des actions RSE
Pour savoir où l’on va, encore faut-il connaître d’où l’on part. L’inventaire des initiatives RSE, parfois réalisé sous forme de tableau de bord, liste les actions concrètes déjà mises en œuvre : réduction de la consommation d’énergie, politique de tri des déchets, signatures de chartes avec des fournisseurs éthiques, etc. Organiser et suivre cet inventaire apporte reconnaissance et motivation auprès des équipes, tout en facilitant les étapes suivantes de labellisation : EcoVadis examine souvent ces preuves lors de l’évaluation.
- Documenter les projets testés, qu’ils aient tenu leurs promesses ou non.
- Rappeler les petits gestes du quotidien : extinction des lumières, choix d’ampoules basse consommation, etc.
- Répertorier les fournisseurs partenaires certifiés, pour un approvisionnement durable.
Structurer sa démarche responsable, c’est aussi s’inscrire dans un réseau de pionniers : rejoindre Global Compact France, participer aux ateliers Lucie ou s’ouvrir à la communauté Positive Workplace. Car c’est bien ensemble que les progrès s’accélèrent et que la responsabilité devient vécue, jour après jour.
Actions concrètes et leviers du quotidien pour une stratégie responsable
Derrière chaque label RSE, il y a une multitude de gestes qui, mis bout à bout, forment la trame d’une entreprise résolument engagée. Ces actions, certaines modestes et d’autres plus ambitieuses, se déclinent selon des axes complémentaires : social, environnemental, économique. La clé reste de choisir les leviers adaptés à la réalité de l’entreprise, en évitant toute surenchère.
- Adopter l’énergie renouvelable : installation de panneaux solaires, recours à l’éolien, ou géothermie selon le contexte local.
- Mettre en place des dispositifs de sensibilisation à la santé – par exemple auprès des équipes utilisant des lessives saines ou des textiles non allergènes.
- Favoriser l’inclusion : programmes de tutorat pour les jeunes ou personnes éloignées de l’emploi, et accès facilité à la formation.
- Réduction et tri des déchets : développement du compost, choix d’emballages recyclés ou biodégradables, tri des matières organiques au sein des bureaux.
- Transition vers l’économie circulaire : réparer, réutiliser, mutualiser le matériel, que ce soit pour les bureaux ou pour la logistique.
L’exemple du textile : entre économie circulaire et sécurité sanitaire
Prenons le cas d’une entreprise textile désireuse de décrocher le label Fairtrade/Max Havelaar. Elle pourrait viser :
- Diminuer sa consommation d’eau de 20 % en trois ans grâce à des procédés éco-innovants.
- Remplacer 50 % de ses gammes par des fibres naturelles ou certifiées – lin, chanvre, coton biologique.
- S’assurer que 70 % des fournisseurs respectent des critères éthiques vérifiés, pour préparer le dossier EcoVadis ou B Corp.
- Proposer aux équipes des vêtements Oeko-Tex dès la rentrée pour limiter les réactions allergiques et les perturbateurs endocriniens.
| Action concrète | Bénéfice RSE | Indicateur suivi |
|---|---|---|
| Utilisation de matériaux écologiques | Réduction de l’empreinte carbone | % de matières durables utilisées |
| Politique d’achats responsables | Soutien à l’économie locale | Nbr. de fournisseurs locaux |
| Valorisation des déchets textiles | Économie circulaire, moins de gaspillage | Volume recyclé (kg) |
Chaque « petite victoire » donne lieu à une communication interne qui valorise l’engagement des salariés, renforçant leur sentiment d’appartenance. C’est dans ces pas d’humain que la responsabilité grandit, saison après saison.
Et lorsque l’on prend le temps de cultiver toutes ces actions, la RSE devient bien plus qu’une case à cocher. Elle s’incarne dans les gestes de chaque salarié, au creux de chaque journée ordinaire, jusque dans le lien entretenu avec les clients et partenaires extérieurs.
À ce stade, tout est prêt : évaluation rigoureuse, checklist des actions menées, sensibilisation en profondeur. Le temps est venu de demander l’évaluation et de préparer le dossier pour décrocher, si tel est le souhait, un label reconnu comme EcoVadis, AFNOR Engagé RSE, Lucie, B Corp, Global Compact France, ou Positive Workplace.
Évaluer, valoriser, et inscrire sa démarche RSE dans la durée
Le cycle naturel d’une démarche RSE ne s’arrête jamais vraiment. Il pousse à évaluer régulièrement ses avancées, à célébrer chaque progrès mais aussi à se remettre en question si besoin. Mettre en place un tableau de bord permet de visualiser les indicateurs choisis : diminution des émissions de gaz à effet de serre, progression du taux d’achats responsables, bien-être des collaborateurs.
- Mettre à jour chaque trimestre ou chaque année les indicateurs de suivi, avec une présentation simple et partagée avec les équipes.
- Organiser des ateliers de retour d’expérience pour recueillir avis et suggestions des salariés.
- Communiquer les résultats en toute transparence sur le site internet de l’entreprise, ou lors de réunions partenaires.
- Appuyer sa communication en externe grâce à des rapports annuels concis et accessibles à tous.
| Type d’indicateur | Objectif | Résultat actuel |
|---|---|---|
| Réduction des émissions CO2 | -15 % sur deux ans | -12 %, progression en cours |
| Taux de satisfaction des salariés | 80 % | 78 %, atelier bien-être lancé |
| Achats locaux et éthiques | 70 % | 65 %, nouveaux partenariats initiés |
Les bénéfices d’une labellisation reconnue
Obtenir un label publié par un organisme de confiance (Lucie, AFNOR, Positive Workplace, EcoVadis, B Corp…) confère à l’entreprise une aura d’authenticité et de transparence. Cela rassure les clients, les jeunes talents en quête d’alignement, et les partenaires engagés dans l’éthique. Sur le marché, cette reconnaissance devient un atout compétitif.
- Mise en avant lors d’événements professionnels, forums et concours dédiés à la RSE.
- Valorisation auprès de réseaux d’artisans et d’organisations partageant les mêmes valeurs.
- Ouverture à de nouvelles opportunités (appels d’offres, investissements, partenariats solidaires).
- Stimulation du sentiment d’appartenance et de la fierté interne de l’équipe.
Ce cycle d’amélioration, inspiré des rythmes naturels, appelle à regarder régulièrement le chemin parcouru, sans crainte d’ajuster les pratiques. À la manière d’un jardin écologique, la RSE évolue, se renouvelle, inspire… sans jamais tomber dans la routine, ni perdre de vue l’essentiel : l’humain et la planète.
Labels RSE : panorama et spécificités, comment choisir son label ?
La diversité des labels RSE offre à chaque entreprise la possibilité de trouver l’accompagnement adapté à sa maturité et à ses ambitions. Certains privilégient un ancrage local, d’autres une reconnaissance internationale. Ce choix a toute son importance : il engage l’entreprise sur plusieurs années, selon un référentiel et des audits précis.
- EcoVadis : vise l’évaluation RSE des fournisseurs, très utilisé dans les chaînes d’approvisionnement.
- AFNOR Engagé RSE : label reconnu pour la robustesse de son référentiel en phase avec l’ISO 26000.
- Lucie : porte haut les valeurs du développement durable auprès des entreprises de toutes tailles, avec un accompagnement humain.
- B Corp : international, il s’adresse aux structures très engagées, intégrant systématiquement l’impact environnemental et social dans leur gouvernance.
- Positive Workplace : jeune label qui donne la parole à toutes les parties prenantes, pour une vision holistique.
- Global Compact France : référentiel d’engagement volontaire aligné sur les Objectifs de Développement Durable de l’ONU.
- Fairtrade/Max Havelaar : label équitable principalement dédié aux secteurs agricoles, café, textile ou cacao.
- LABEL Diversité de l’État : certifie la politique d’inclusion, la lutte contre les discriminations et la protection de toutes les diversités en entreprise.
| Label | Spécificité | Public concerné | Durée du label |
|---|---|---|---|
| EcoVadis | Évaluation fournisseurs, rapports détaillés | Toutes tailles | 12 à 24 mois |
| AFNOR Engagé RSE | Audit sur site, conformité ISO 26000 | PME, grandes entreprises | 3 ans |
| Lucie | Accompagnement personnalisé | TPE, PME | 3 ans renouvelable |
| B Corp | International, impact systémique | Startups, impact | 2 à 3 ans |
| Positive Workplace | Comité de parties prenantes | Toutes structures | 2 ans |
Choisir un label, c’est s’aventurer au-delà des apparences : il s’agit de sélectionner celui qui résonnera avec l’histoire, l’équipe et les valeurs singulières de l’entreprise. Dans cet esprit, mieux vaut prendre le temps d’échanger avec des pairs déjà labellisés, de consulter les plateformes d’information ou de se rapprocher d’accompagnateurs chevronnés. Ceux qui souhaitent approfondir leur démarche pourront par ailleurs s’inspirer des ressources sur la gestion saine des lessives et textiles bébé pour relier quotidien et vision durable.
Au final, c’est ce subtil équilibre entre rigueur, générosité et simplicité qui rend la labellisation RSE non seulement accessible mais surtout bénéfique, pour l’entreprise comme pour son environnement.
Qu’est-ce qu’un label RSE et à quoi sert-il ?
Un label RSE prouve l’engagement sincère d’une entreprise dans des démarches sociales, environnementales et économiques responsables. Il valorise ses choix auprès de ses clients, partenaires et collaborateurs tout en structurant sa progression vers le développement durable.
Peut-on obtenir un label RSE sans être une grande entreprise ?
Oui, de nombreux labels comme Lucie ou Positive Workplace accompagnent également les TPE et PME, en adaptant leur référentiel à la réalité de chaque structure, petite ou grande.
Quels sont les premiers gestes concrets pour démarrer une démarche RSE ?
Commencer par impliquer toutes les parties prenantes, définir une vision claire, puis mettre en place des actions simples : tri des déchets, achats responsables, promotion du bien-être au travail. Cela facilite l’ancrage d’une culture durable avant même d’aller vers la labellisation.
Quels critères sont évalués lors de la labellisation RSE ?
Les critères diffèrent selon les labels, mais incluent généralement la gouvernance, l’impact environnemental, l’ancrage social, la gestion responsable des achats, la transparence, l’éthique et l’implication des parties prenantes internes comme externes.
Quels sont les bénéfices concrets à la labellisation RSE ?
Au-delà de la valorisation de l’image de marque, la labellisation favorise l’attraction des talents, la fidélisation des clients et l’accès à de nouveaux marchés. Elle encourage aussi l’amélioration continue au sein de l’entreprise, source d’épanouissement collectif.
Je m’appelle Lindsey, rédactrice spécialisée dans le bien-être, les solutions naturelles et les modes de vie plus sains. Depuis plusieurs années, je partage avec passion des contenus utiles, accessibles et ancrés dans le réel, pour celles et ceux qui veulent mieux vivre, tout simplement.
J’écris comme je vis : avec curiosité, douceur et sincérité. Mon but ? Vous aider à faire des choix éclairés, à votre rythme, sans pression ni discours idéaliste.

